Brigitte Macron a reçu des dommages et intérêts de la part de femmes qui ont répandu de fausses affirmations selon lesquelles elle est transgenre

Brigitte Macron a reçu des dommages et intérêts de la part de femmes qui ont répandu de fausses affirmations selon lesquelles elle est transgenre

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Deux femmes qui ont répandu une rumeur en ligne selon laquelle la Première Dame française Brigitte Macron était une femme transgenre ont été condamnées à deux femmes à payer des dommages et intérêts le jeudi 12 septembre par la Cour pénale de Paris pour diffamation.

Ils ont reçu une amende sursis de 500 € et ont été condamnés à payer un total de 8 000 € de dommages et intérêts à l’épouse du président français et de 5 000 € à son frère Jean-Michel Trogneux, tous deux plaignants lors du procès qui s’est tenu en juin dernier. Macron, qui était absent du procès, n’était pas non plus présent pour la décision.

Les deux femmes lancent une théorie qui a régulièrement refait surface sur les médias sociaux depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, selon laquelle Brigitte Macron, née Trogneux, n’a jamais existé, mais que son frère Jean-Michel a pris cette identité après avoir subi un changement de sexe.

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L’affirmation est devenue virale quelques semaines seulement avant l’élection présidentielle de 2022. Des messages se sont répandus sur les réseaux sociaux affirmant que la première dame, anciennement Brigitte Trogneux, n’avait jamais existé et que son frère Jean-Michel avait changé de sexe et avait assumé cette identité.

Un large public

Les deux femmes ont joué un rôle majeur dans la propagation de la théorie en 2021, en menant une longue “interview” de plus de quatre heures au cours de laquelle la première, Amandine Roy, un médium spirituel autoproclamé, a interviewé la seconde, Natacha Rey, présentée comme une “journaliste indépendante autodidacte”, sur sa chaîne YouTube, sur la découverte de la “tromperie”, de l'”arnaque” et du “mensonge d’État” qu’elles prétendaient avoir découvert.

Dans l’interview de quatre heures diffusée sur YouTube, les deux femmes ont montré des photos de Brigitte Macron et de sa famille, ont parlé des opérations qu’elle avait subies, ont affirmé qu’elle n’était pas la mère de ses trois enfants et ont donné des informations personnelles sur son frère.

“Ce n’est pas une victoire, c’est une application normale de la loi”, a déclaré Jean Ennochi, l’avocat de Macron, à l’Agence France-Presse (AFP). Lors de l’audience de juin, il avait insisté sur les “énormes” dommages causés par cette fausse nouvelle, qui, selon lui, se sont répandues “dans le monde entier”. “Au vu de toutes ces représailles”, à partir de maintenant, “nous poursuivons systématiquement” une action en justice”, a-t-il déclaré, avec des procédures judiciaires en cours “en France et à l’étranger”.

Brigitte Macron saisit la justice contre des rumeurs transphobes | Le Devoir

Après la vidéo YouTube, leur rumeur a atteint un large public, allant jusqu’au public aux États-Unis, où les fausses nouvelles sont devenues virales parmi l’autre droite, au milieu de la campagne présidentielle de 2021. Plusieurs femmes politiques à travers le monde ont été victimes de rumeurs transphobes, y compris l’ancienne première dame américaine Michelle Obama, l’actuelle vice-présidente américaine Kamala Harris et l’ancienne Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern.

Brigitte Macron assigne en justice deux femmes ayant propagé sur internet  des rumeurs transphobes à son encontre
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Rey était malade pendant le procès, mais n’a pas réussi à le faire reporter.

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